Raifort

   Profil

On le confond avec le wasabi mais ils n'ont pas la même origine botanique. En revanche, ils peuvent se remplacer en cuisine.

Le raifort est une racine très résistante toute en longueur, un cousin du cresson et de la moutarde. Le piquant se trouve à l'intérieur des racines, sous la forme d'une chair blanche.


                                                                                              

                                                                                               Parcours historique


Dès l'Antiquité, le raifort fut adopté par les Romains qui le cultivaient dans leur potager. Pour certains, il avait des pouvoirs magiques, comme des vertus stimulantes.

Au XIIIe siècle, Albert le Grand découvrit ses propriétés médicinales. En vieux français, on disait raiz fors, ce qui veut dire "racine piquante". C'est précisément ce goût prononcé qui a beaucoup plu aux Anglo-Saxons et aux Germaniques.


                                                                                            Ressources végétales


De la vitamine C, B1, B2, B6, une huile essentielle, du potassium, du magnésium et du fer.


                                                                                           Compétences médicales


Il facilite la digestion, équilibre la circulation sanguine. Il est expectorant et on l'utilise encore aujourd'hui comme antiscorbutique. Avec le retour des médecines douces, certains l'appliquent en cataplasme, comme la moutarde, pour apaiser les rhumatismes, l'arthrite, la sciatique et les piqûres d'insectes. En inhalation, il délivre de certains maux de tête.


                                                                                           Expériences culinaires


On l'utilise frais et le plus souvent râpé. Son piquant se glisse facilement dans les potées, purées, les plats mijotés, les pot-au-feu, les mayonnaises et autres sauces. La cuisine autrichienne en raffole dans ses soupes et ses plats à base de boeuf.


                               Attention ces informations ne doivent en aucun cas se substituer à un avis médical


Source: Nathalie Giraud    "épices et santé'